Agir auprès du public migrant est une modalité spécifique du travail social, où la relation est un défi quotidien, avec ce que le mot « défi » contient de potentialité créatrice et parfois aussi d’appréhensions ou de souffrances. Le contexte de la précarité est éprouvant ; les difficultés psychiques des personnes accueillies, et la violence parfois, peuvent l’être également.
Par ailleurs, le climat de crise actuel ne laisse personne indifférent. Il peut jouer comme un révélateur, des failles et des ressources, des priorités, des tensions, des idées et talents méconnus aussi, et ce sur les plans personnels et professionnels. Il est d’autant plus nécessaire d’ouvrir des espaces pour se poser, à la fois seul et ensemble, de (se) parler, et de dégonfler ainsi le ballon de la pression, de l’incertitude, de tout ce qui a caractérisé ces derniers mois.
Dans ce contexte à la fois général et actuel, la supervision d’équipe est un outil majeur pour garder élan, sécurité, créativité dans la pratique, et éviter l’épuisement au travail. Elle offre aux travailleurs sociaux un espace d’échanges régulier autour des situations rencontrées dans leurs pratiques. Les objectifs et/ou bénéfices de la supervision sont multiples, à la fois au niveau individuel pour les salariés, et au niveau collectif pour l’ensemble de l’équipe. La supervision participe ainsi, par ricochet, à la dynamique vertueuse dont bénéficient les personnes accueillies.
Apporte une expertise du psychotraumatisme, notamment en situation de précarité. Nous souhaitons par là donner les moyens de :
Parcours d’Exil est référencée en tant qu’organisme de formation dans DataDock,
les supervisions peuvent donc être prisent en charge par votre OPCA
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